"Il faut qu'il neige en nous pour que l'aimée ou l'aimé viennent se glisser parmi les flocons..."
Gabriel Ringlet

Blog

12 Nov 2024

Le Salon du Livre des Auteurs Namurois 2024 vous invite

Le 9e Salon du Livre des Auteurs Namurois se prépare pour vous accueillir à l’Institut Saint-Louis (Namur) le samedi 30 novembre et le dimanche... Lire la suite
08 Oct 2024

Impressions du Festival « Les mots en bout de plume » à Jodoigne, 2024

Le travail minutieux de préparation durant plusieurs mois a eu comme résultat un événement bien réussi qui a réuni plus de 60... Lire la suite

Biographie

Antonia ILIESCU

Née à Bucarest, le 28 mars après J.Ch.
Études universitaires (licenciée en sciences chimiques, spécialisation chimie organique de synthèse) à l'Université de Bucarest - Institut Polytechnique "Gheorghe Gheorghiu Dej" de Bucarest (Roumanie).
Études postuniversitaires d'éco-conseiller à l'Institut Eco-Conseil de Namur (Belgique).
Auteure bilingue (roumain-français), plusieurs livres publiés (romans, poésies, nouvelles, essais).
Auteure compositeure interprète de musique folk.

Membre de l’AREAW :
https://www.areaw.be/iliescu-antonia/

Membre de l’AEB :
https://www.ecrivainsbelges.be/news/618/78/Iliescu-Antonia/d,details_news

Membre de la SABAM

 

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Mes Livres

Une pincée de pensées

Antonismes

Éditeur :Editions Baudelaire

Genre :Littérature

Sortie: 14/04/2023

Laissez-vous embarquer dans Une pincée de pensées – Antonismes, un recueil à mi-chemin entre philosophie et poésie. Née à Bucarest d’un père d’origine grecque et d’une mère issue d’une famille italienne, Antonia Iliescu se rêve écrivaine depuis l’enfance. Aujourd’hui, son rêve s’est réalisé : elle signe des recueils de poèmes, de nouvelles, mais également des essais et romans. La musique et les sciences ont aussi une place privilégiée dans sa vie : elle écrit ses propres chansons, joue de la guitare...

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Poésies en gouttelettes

Épigrammes

Le livre que je vous présente ici comprend deux parties distinctes : Le premier volet est fait d’épigrammes et polygrammes...

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Poezie în picaturi

Epigrame

Atunci când am început să scriu această carte, nu mi-am dat seama de dificultatea sarcinii pe care mi-am asumat-o. Paradoxal,...

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L'Arche de Naé

Les souvenirs d'un chien émancipé

Ce roman est un double journal, celui d'un petit chien féministe mordu de nature et inquiet pour le sort de la planète,...

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Arca lui Nae

Abia după ce am scris această carte, mi-am dat seama că nu ştiu să îi definesc genul literar. Desigur, este un roman,...

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Stropi de gând

Stropi de rouã si muguri de constiintã

Gândurile sunt stropi de ploi, ploi calme şi resemnate de toamnã, dar şi ploi tumultoase, de varã. Şi atunci scriem,...

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Născătorul de Perle

Poezia este, dintre toate genurile literare, cea mai tolerantă şi mai încăpătoare vis-à-vis de expresia emotivă a sufletului...

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Dora-Dor

Le chemin entre deux portes

Antonia Iliescu (née en 1953, Bucarest, Roumanie). Prosateur, essayiste, poétesse et auteur-compositeur - interprète...

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Curcubeul cu oameni

Scrieri mai mult sau mai putin adevarate

Cartea, ilustrata de autoare, cuprinde Poveşti mai mult sau mai putin adevărate… Personajele vibrează pe lungimi de...

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La gamme berceuse

Dors, mon petit, dors,
ceptacle de rêves d’or
Mille joies t’attendent
Farcis ta bélandre
Soleil de vermeil                                    
Laine de merveilles
Sibylline aurore
Dors, mon petit, dors…

Antonia Iliescu
24.06.2019

 

La naissance de la gamme musicale - C’est Guido d’Arezzo (992-1033), un moine bénédictin italien, qui a eu l’idée de noter les sons par des syllabes d’un hymne liturgique, dédié à la naissance de Saint Jean-Baptiste (le 24 juin). Le texte latin appartient au poète Paul Diacre.

Ut queant laxis
Resonare fibris
Mira gestorum
Famuli tuorum,
Solve polluti
Labii reatum,
Sancte Iohannes,
Domine !

(Traduction : Pour que tes serviteurs, pécheurs, puissent célébrer d'un cœur léger les merveilles de tes actes, absous-les, Saint Jean !)

La note Si (les initiales de Sancte Iohanes) a été ajoutée au XVIe siècle par Anselme de Flandres. C’est toujours à cette époque-là que le Ut se transforme en Do (la première syllabe du mot Domine). Le premier à avoir signalé cette transformation est le dramaturge italien Pierre l’Arétin, en 1536. (Source : Wikipédia)

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Clip pour "L'Arche de Naé" - Antonia Iliescu

L'Arche de Naé

https://www.youtube.com/watch?v=86S9FhfJBHI

Vidéo de présentation du livre "L'Arche de Naé" de Antonia Iliescu.

Conférence à Foire du Livre de Bruxelles, le 10 mars 2017

Conférence "Rénchanter le monde" Foire du Livre de Bruxelles 2017

L'une de mes chansons sur youtube

https://www.youtube.com/watch?v=0oGYPqiACkE

L'automne

texte - Rainer Maria Rilke, musique antonia iliescu 

https://www.youtube.com/watch?v=0oGYPqiACkE

Mon interview

#1

Par Guillaume

Le 24 Juin 2016

Rencontre avec Antonia Iliescu, auteure de « L’Arche de Naé »

Où habitez-vous ?
J’habite en Belgique, à Namur.

Présentez-nous votre ouvrage
Il s’agit d’un roman écrit par un petit chien féministe, mordu de nature et, évidemment, de sa maîtresse. Si vous me demandiez « quel genre de roman ? », je vous répondrais : je ne sais pas. Est-ce un journal (celui du petit chien Naé et de sa maîtresse) ? Est-ce une suite de fictions cocasses, ou des tranches de réalité mordantes ? Comment certains grands artistes comme Hélisenne de Crenne, Tristan Tzara, René Magritte, Le Facteur Cheval pourraient s’insérer dans l’histoire d’un chien émancipé qui rêve de devenir écrivain ? Quelle serait la partie du légendaire dans la cristallisation de la narration et surtout comment la parodie et l’humour pourraient lier tout cela ? Pour savoir répondre à ces questions, il faudrait fouiller l’arche de Naé, une arche aux souvenirs qu’il a bâtie post-mortem. Vous y trouverez des os à moelle à « ronger » sans modération, surtout pendant vos humeurs de chien.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
J’avais envie d’expérimenter un autre genre d’écriture où l’humour parodique prendrait sa place. J’ai accéléré l’écriture après le décès de ma sœur, suivi d’une longue et grave maladie de ma mère. Pour lui rendre la vie un rien plus supportable et pour la faire oublier le passé récent, j’ai pensé à valoriser certains vécus cocasses de notre famille, que j’ai glissés entre certaines fictions déconcertantes du monde animal. C’est le dernier livre qu’elle a lu juste un mois avant de mourir, en juillet 2015 (je l’avais publié en roumain et dans un tirage réduit, juste pour elle). Elle m’a dit qu’elle avait beaucoup ri ; et cela a été pour moi la plus belle des récompenses. Pourquoi j’ai écrit ce livre ?... Pour redorer, ne fut-ce que d’un sourire, les visages des gens, trop tristes de nos jours. Enfin, j’ai tenté le coup…

À quel lecteur s'adresse votre ouvrage ?
Il y en a pour tout le monde… Le livre s’adresse surtout à ceux qui cherchent à oublier leurs tracas journaliers ; mais aussi à ceux qui aiment la nature et les animaux, les légendes et le monde fascinant des artistes, les histoires drôles... Le sérieux existe partout, mais toujours sous la tutelle de l’anecdote.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Il y en a plusieurs : aimer les animaux de compagnie et pas seulement, car eux aussi ont droit à une évolution spirituelle ; la mort n’est qu’une étape dans l’évolution de l’âme ; donner aux femmes ce qui est aux femmes ; s’accrocher au côté positif des choses, sans oublier le rire ; enfin, le message-tronc du roman : l’amour est toujours roi sur notre terre.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Je vois que vos questions suivent, point par point, la silhouette de l’homme-arbre – le beau sigle d’Edilivre. Tout écrit vient des racines (la source d’inspiration), monte ensuite dans le tronc (le message) et se manifeste finalement dans la couronne faite des rameaux, ramilles, feuilles et fleurs (la narration et les idées exprimées dans des phrases et des mots). Où je puise mon inspiration ? Ma réponse est très banale : dans la vie de tous les jours, à la maison ou pendant les vacances, dans les relations d’amitié, dans les légendes… Tout ce qui nous entoure parle. Il faut seulement ouvrir l’œil, dresser l’oreille de l’âme et trouver le temps pour enduire la réalité d’une couche artistique. Du contenu, il y en partout, il faut seulement trouver la bonne forme pour le figurer. Dans chaque rocher se cache une statue et dans chaque fait de vie pulse le cœur d’un poème, d’une nouvelle ou d’un roman. On peut être inspiré même par un chien mort. Eh oui, c’est le cas pour mon chien que j’ai tant aimé et que j’ai voulu rendre immortel à travers ce roman.

Quels sont vos projets d'écriture pour l'avenir ?
Et voilà, on arrive aux semences à semer dans l’avenir, pour que nous, les hommes-arbres, continuions d’exister… J’ai déjà dans le tiroir deux recueils de prose courte, mais aussi un petit volume de poèmes (plus ou moins sérieux). De beaux rêves à transformer en réalités.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Ce mot est très important, tout comme la graine que l’on sème. Et où peut-on semer sinon dans les cœurs et les esprits des gens - les terres les plus fertiles qui puissent exister ?
Je répondrais à votre question par une citation du grand Umberto Eco : « Nous savons que nous allons vers la mort et, face à cette occurrence inéluctable, nous n’avons qu’un instrument : le rire. ».
Oui… Le rire et - j’ajouterais - l’amour sont nos seules armes contre les pleurs et la peur.
Si vous demandiez à mon livre : « Qui es-tu ? », il vous répondrait : « Sans vous, je ne suis personne ». Tout comme une graine sans terre.

L'Arche de Naé

De Antonia Iliescu

 

 

Merci, Guillaume.
​Cet interview se trouve sur le site d'Edilivre :

https://www.edilivre.com/communaute/2016/06/24/rencontre-avec-antonia-iliescu-auteur-de-larche-de-nae/#.WBHiYvVOI1I

Voir toutes les questions

Quand je chante ça va

https://www.youtube.com/watch?v=XR9dszcKYIY

Laly et Banabar

https://www.youtube.com/watch?v=XR9dszcKYIY

Musique et paroles Antonia Iliescu

 

Livres à paraître

http://www.aloys.me/2019/06/antonia-iliescu-presente-son-ouvrage-a-paraitre-poesies-en-gouttelettes-epigrammes.html

Une poignée de poésies

L'ampoule électrique

La première lumière, née dans la nuit des temps,
N'eut ni mère ni père... Seul un lit de hasard
Duveté de ténèbres, dans un point quelque part
Suspendu dans le vide de l'univers latent.

Un rien d'une mi-seconde a largement suffi,
Et l'infini cosmos dût se casser en deux;
S'arrachèrent aux ombres les rayons lumineux,
En laissant derrière leurs moitiés assombries.

Et depuis, l'étincelle, blottie dans les esprits,
Dégoulina sur nous des gouttes de génie;
Le monde s'illumina d'étonnantes découvertes...

Le feu en fit partie; ce fût à l’âge de pierre.
Semant la bonne graine dans des terres désertes,
Edison inventa la troisième lumière.

Antonia ILIESCU
 

La clepsydre vivante

Moi, clepsydre vivante,
Je casse les parois de l’âme
Et je vous libère, mes souvenirs.

Je vous laisse vivre votre vie
Comme j’ai vécu la mienne
Je vous laisse voler libres
Comme une poignée de farine
Soufflée par le vent.

Volez, volez mes souvenirs,
Volez à mon âme son âme blanche,
Ensuite laissez-vous tomber à terre
Et vous verrez :
La farine se fera à nouveau blé.

Antonia ILIESCU

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La maîtresse du monde

 

            - Semeur, mets la semence dans la terre et n’aie pas honte de t’agenouiller devant elle. La semence est la maîtresse du monde et tu es son serviteur. La semence porte en elle les parents et les enfants, elle est à la fois part et entier et le mirage de la Création descend et sort perpétuellement de ses entrailles. Semeur, on t’a donné en garde la semence pour que tu la sèmes, pour que tu la cueilles, pour qu’ensuite tu la sèmes à nouveau, encore et encore. C’est grâce à ton labeur que l’Univers ne meurt pas. La semence est la résurrection gardée pour ces temps propices où le soleil va s’adoucir et la terre sera prête à se renouveler pour pouvoir l’accueillir. Chaque semence pour chaque goutte de pluie. Et que toutes donnent des fruits.

            - Semeur, ne te fais pas de soucis après avoir semé. La graine sait comment briser son écorce. Mais dis au petit de la semence de voir la lumière, de pousser pour devenir Semeur. Et s’il t’a entendu, né dans l’amour du soleil, le petit de la semence essayera de s’élever jusqu’à lui. En la tenant dans le creux de ta paume, avant de l’envoyer vers le ciel de la terre, toi, semeur,  parle-lui ainsi : maîtresse, tu ne répéteras point l’erreur d’Icare. C’est pour cette raison que tu te cultiveras toi-même, en essayant de te connaître le plus tôt possible, le mieux possible, pour que tes ailes ne fondent pas avant d’avoir appris à voler par la pensée. Pour arriver à dépasser tes limites il faut d’abord que tu les connaisses.

            - Semeur, dis à la semence, par la chanson ou par l’incantation, d’ignorer le gerzeau et de suivre son chemin. Quand elle sera là-bas, petite et seule dans la terre, sous une lumière péniblement filtrée à travers la fourrure de l’humus, dis lui de ne pas perdre l’espoir en regardant les chênes alentour. Dis-lui que malgré sa taille si petite, telle que le vent l’emporte, elle est tellement grande, telle que le chêne y trouvera sa place. Dis-lui ton histoire, car toi aussi tu fus un jour une petite semence chétive et effrayée. Mais tu as grandi, car tu ne t’es pas apitoyé sur ta peau vitrée de serpent que tu as dû lâcher sur le chemin, alors qu’elle ne pouvait plus te contenir.

            - Semeur, sois bon et compréhensif et patient. Nulle semence ne ressemble à une autre et chacune est responsable de son propre fruit. La conscience ne s’élève pas sous le fouet. N’oublie pas que le fruit tant attendu mûrit en son rythme. Inutile de le presser, car tu n’aimeras pas le raisin aigre. Mais en même temps, n’oublie pas que lorsque la grappe n’est qu’à moitié mûrie, le grain le plus petit est le plus doux.

            - Semeur, c’est le temps de la récolte. « C’est ce que tu as semé que tu cueilleras » dit le sage. Et pourtant… Tu n’as pas semé « du vent » mais tu as quelquefois recueilli « la tempête » et ce n’est pas de ta faute. Ca arrive parfois, car tu es toujours mis à l’épreuve. Plus les choses sont bien faites, d’une façon solide et durable, plus on te confiera des tâches de plus en plus lourdes, toujours plus lourdes. C’est ton échelle de valeurs que tu dois monter, une échelle au nombre infini de marches. Ne sois pas naïf et ne crois pas que si tu t’arrêtes pour te reposer, les marches ont fini d’être là. Elles ne finissent jamais, ni même après ta mort. Seuls ceux qui regardent au plus haut du ciel sont condamnés à une montée éternelle. Ils savent que c’est de là que vient tout le mystère que la semence porte en elle. Et la semence est une file infinie de portes ouvertes toujours vers la même chose, qui revient toujours en elle-même.

Antonia ILIESCU                                                                                                                                4.09.2006

 

 

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L'échelle à quatre marches

                                        L'échelle à quatre marches* de Antonia Iliescu

            Honorin avait fait un rêve. Un homme à barbiche, un œil fermé (le gauche), lui disait d’aller au grenier chercher le coffre de son oncle défunt. Quand il se réveilla… 
            Le jeune astrophysicien était le seul survivant d’une longue lignée d’alchimistes. Voici une dizaine d’années, après l’héritage de son oncle (descendant d’Altus) il avait vendu le château et le mobilier et mis le coffre en lieu sûr. « Tout ce qu’il y a dedans vaut de l’or » lui avait dit son oncle avant de s’en aller. Mais il l’avait laissé dormir sans même y jeter un regard, car pour lui l’or était ailleurs.
            À quatre heures du matin il était debout. Il monta au grenier et trouva la malle, intacte après tant d’années. Impatient d’examiner le trésor, il prit pieusement les objets un par un et les rangea sur sa table de travail couverte d’une nappe fleurie, de couleur sombre. Vêtu de son peignoir raccommodé, Honorin regardait à travers ses grosses lunettes les sept objets : une chandelle (qu’il alluma aussitôt comme pour un rituel), un livre aux feuilles jaunies, brûlées et déchirées par endroit, écrit par Altus. À côté, il y avait quatre volumes (remis à neuf et entassés l’un sur l’autre) du livre Mutus liber magister dont l’auteur était le même Altus. Trois d’entre eux contenaient des dessins sans le moindre texte, tandis que le quatrième étalait le tableau des éphémérides. À la dernière page il y avait deux croquis face à face, représentant la vie et la mort. Un lutin, le pied droit posé sur la vie et le gauche, sur la mort, tenait entre ses mains un grand signe d’interrogation. Juste à côté des livres, il y avait un appareil sophistiqué, pas plus grand qu’un saladier, qu’Honorin avait trouvé entre des pailles, au fond du coffre.
            À travers la fenêtre ouverte l’éclat lunaire chassait l’obscurité de la pièce. La lumière froide de la lune et celle chaude de la chandelle s’entremêlaient silencieuses dans une danse presque mystique. Le livre, daté de 1677, était un traité d’alchimie, une sorte d’Alchemical abstracts des œuvres des plus illustres alchimistes. Quelques pages y avaient été arrachées afin d’être examinées à la chaleur de la flamme (certains mots coloriés en rouge, écrits à l’encre sympathique, en étaient les témoins) ; ensuite, elles avaient été remises à leur place, sans grand soin. Honorin sentait toutefois que l’ouvrage était plus qu’un simple livre descriptif. Ayant un don hors pair dans le déchiffrage des codes, pour lui ce fut un jeu d’enfant de voir qu’à la page 7 commençait le chapitre « L’entonnoir du temps » et que chaque page avait 14 (2x7) lignes. En examinant à la loupe la page 21, il eut une révélation : si on marquait d’un point rouge chaque septième lettre de tous les mots de plus de sept lettres et si on unissait ces points par une ligne courbe, on obtenait le portrait de son aïeul Altus, l’homme du rêve qui lui faisait un clin d’œil espiègle, voulant dire: « Voici les jouets sympas que je te donne. Seras-tu à la hauteur des mystères qui s’y cachent ? » Suivant la même logique, à la page 28 il lut le message suivant : « Le chiffre 7 ainsi que ses multiples sont sacrés. Les Pythagoriciens le nommaient “la machine de la vie” et tu apprendras pourquoi, en démêlant les cryptogrammes des volumes aux dessins. Il y a quatre marches à suivre pour accomplir le Grand Œuvre Alchimique : l’œuvre au noir sous l’œil destructeur de Saturne, l’œuvre au blanc sous l’œil purificateur de la Lune, pour obtenir l'élixir de longue vie, l’œuvre au jaune sous l’œil sublimatoire de Vénus quand la matière palpable devient invisible et enfin, l’œuvre au rouge sous l’œil du soleil ; c’est la réincarnation de l’esprit dans un nouveau corps et à un niveau supérieur de conscience.” 
            Étranges coïncidences… Son nom avait 7 lettres, il était né le 7.07.1907 et dans sept jours il devait fêter ses 37 ans. À la page 77, Honorin découvrit un texte suivi d’un dessin: « Mon fils des générations futures, je te donne cet appareil que j’ai moi-même construit à la lumière de l’esprit et celle de la chandelle, après avoir accompli le Grand Œuvre. Il s’appelle Tempusvitam. Chaque naissance et chaque mort y sont codifiées. Découvre le mode d’emploi et tu sauras quand tu mourras et comment obtenir l’immortalité ». Perplexe, Honorin se gratta la barbe. « Hm… J’apprends quand je mourrai, pour découvrir par après l’immortalité... C’est absurde ! » Un seul regard lui suffit pour comprendre que le dessin reproduisait fidèlement l’appareil du coffre. Son cœur se mit à battre plus fort. Soudain, sa pensée glissa vers des questions auxquelles il n’avait jamais trouvé de réponse. « Certes, il y a trop de mathématiques dans le ciel pour que la vie soit apparue par pur hasard… » se dit-il en se dirigeant vers sa table de travail «…ou alors le hasard est un très bon mathématicien ».
            Il examina minutieusement la machine. Elle était faite de trois cylindres métalliques coaxiaux, ayant au centre une boussole à deux aiguilles, une blanche et l’autre noire. Honorin se mit à chercher ardemment le mécanisme du fonctionnement de l’engin. « Il existe nécessairement un lien entre les livres et cet appareil » pensait-il « sinon ils n’auraient pas été mis ensemble ».
            Il relut attentivement le chapitre « L’entonnoir du temps » où certains paragraphes faisaient référence aux dessins du Mutus liber magister. Le premier cylindre indiquait les 12 signes du zodiaque, tandis que le deuxième montrait, en chiffres arabes et romains, le nombre d’années, de jours et d’heures de vie. Le troisième cylindre protégeait la boussole, dont l’aiguille blanche pointait vers le signe de naissance, tandis que celle noire montrait d’abord l’année, ensuite le jour et l’heure de la mort.
            Après de nombreux essais, un jour de chance, il eut enfin le code. En tournant le premier cylindre 37 fois vers la droite et le deuxième, 37 fois vers la gauche, l’appareil se mit en marche d’un mouvement silencieux. Après un certain temps il s’arrêta. L’aiguille blanche oscillait dans le septième signe, le Cancer (son signe de naissance), tandis que l’aiguille noire effleurait un par un les chiffres 37, 7 et VII. « Je vais donc mourir demain, le jour de mon anniversaire, à 7 heures ». Le rêve, l’homme à barbiche… Oui, il avait été guidé vers la boîte du grenier. Quelqu’un de là-haut (ou d’en bas) voulait le sauver à tout prix.
            Il se souvint du livre d’Altus. Il y avait quatre étapes pour réaliser le Grand Œuvre. Il se trouvait où, lui ?... Avait-il déjà parcouru l’œuvre au noir et devait-il entamer l’œuvre au blanc, celle de la purification pour obtenir l’élixir de longue vie ? Seul face à lui-même et devant une telle question… Soudain, il se rappela la phrase «…comment obtenir l’immortalité ». Il comprit que s’il voulait vivre, il fallait changer le code. Et après quelques essais infructueux, il trouva la clé. C’était comme une nouvelle naissance et il en était le maître. « Disons 107 ans. Pas mal… Ensuite on verra ». Aussitôt il se mit à tourner le premier cylindre 107 fois vers la droite et une seule fois vers la gauche. Le résultat fût étonnant. L’aiguille blanche dandinait toujours dans le signe du Cancer, tandis que l’aiguille noire tournait sans arrêt. Honorin laissa la machine virevolter un jour, deux, des mois et des années par dizaines. Constamment obsédé par les faits du ciel et beaucoup moins par ceux de la terre, il était toujours sans famille à ses 106 ans.
            La machine continuait toujours de tourbillonner au grenier, tandis qu’Honorin vieillissait comme tout un chacun. Après tout, Altus lui avait promis l’immortalité, pas la jeunesse éternelle. Il diminuait de jour en jour, sous l’œil impitoyable de Saturne. Le vieux fantôme ne faisait que trois fois par semaine le tour du jardin, en trébuchant sur sa longue barbe et ses souvenirs. Il avait renoncé à tout pour mener une vie d’ermite qui ne le satisfaisait plus. Le crépuscule de sa vie le trouvait épuisé d’isolement, sans aucun ami. Et il venait d’enterrer son dernier chien. Indubitablement, son diplôme de docteur en astrophysique, tous les livres qu’il avait écrits ainsi que sa sagesse notoire n’étaient que des amis inanimés, des amis en carton. Il se posait toujours des questions. « Et si… »

            Un soir il monta au grenier vérifier si la machine roulait encore. Oui, elle tournait à vive allure comme au premier jour. Quant à lui…Triste, recroquevillé sur sa canne, il errait parmi les antiquailles, en parlant tout seul : « À quoi bon vivre dans un monde vidé de lui-même ? Certes, le monde s’est renouvelé, pas moi. Où est ma place parmi tous ces inconnus ? À quoi ça sert d’être un dieu si on n’a personne à qui dire bonjour ? Dieu lui-même s’est auto-détruit, ne supportant plus sa solitude. Bang ! Big-bang. Et il court depuis, sans arrêt, sous la couverture d’un univers qui grandit à l’infini. La Force grandiose, qui s’est dissipée voici 13,7 milliards d’années dans des infinies fractales, vit toujours comme elle peut dans ses créatures. Si même Dieu n’a pu supporter l’immortalité, alors comment pourrais-je la supporter, moi ?... »
            Il était minuit moins dix. Le lendemain il devait fêter ses 107 ans. Devant la fenêtre largement ouverte, Honorin contemplait le ciel d’été sous l’œil attentif de Vénus. Sans hésiter il monta au grenier et tourna la machine 107 fois à droite et 107 fois à gauche. Tranquille, il rédigea son testament olographe, laissant la maison à un home pour enfants orphelins. Il mit les livres et l’appareil dans le vieux coffre et alla l’enterrer dans un lieu connu par lui seul. Avant de fermer le couvercle, il y glissa un flacon avec le message suivant : « vous qui trouverez ces choses bizarres, demandez-vous : à quoi sert l’immortalité ? ».
            Ce n’est qu’au petit matin qu’il rentra chez lui. Le soleil rougissait déjà un ciel quelque part, comme une promesse de vie. Fatigué, il se coucha aussitôt. Il dormit longtemps. Très longtemps. Quand il se réveilla…

*C'est le texte gagnant du concours « Texte sur photo » organisé sur Le blog Aloys, publié en mars 2019 dans la revue « Les petits papiers de Chloé », le numéro festif pour les 20 ans de la maison d’édition « Chloé des Lys »
http://www.aloys.me/2018/11/texte-1-concours-texte-sur-photo.html
http://www.aloys.me/2018/12/resultats-du-concours-photo.html

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Revue de presse

Aparitii editoriale - Curcubeul cu oameni de Antonia Iliescu

Ziarul România Libera - 27/04/2004

La chronique du livre "Curcubeul cu oameni" de Antonia Iliescu, signée par Mihail Mihailescu Plus d'information

Festivalul de carte din Parcul Kiseleff

Ziarul "România Libera" - 23/04/2003

Le lancement du livre "Curcubeul cu oameni" de Antonia Iliescu, dans le cadre du Festival du Livre du Parc Kiseleff de Bucarest Plus d'information

Tous les articles de la revue de presse

Revue de presse

ILIESCU Antonia - Salon du Livre des Auteurs Namurois

Le Salon du Livre des Auteurs Namurois - 13/11/2019

Courte biographie et activité littéraire de Antonia Iliescu Plus d'information

Salon du Livre de Charleroi, Alchimie du Livre

Quefaire.be - 28/10/2019

Les participants aux Salon du Livre Alchimie du Livre de Charleroi qui seront en dédicace le 8.12.2019 Plus d'information

Tous les articles de la revue de presse

Le 8e Salon "Alchimie du livre" à Marchienne

On vous attend au

SALON ALCHIMIE DU LIVRE

le 8.12.2019 – entre 11h et 18h

L’invite d’honneur: Eric BROGNIET sera présent de 11h à 18h (salle 11) et signera notamment ses trois livres les plus récents : 


Radical Machines (Ed. du Taillis Pré, 2018) qui aborde le thème de l’intelligence artificielle et d’un monde mutant vers les cyborgs et le transhumain -
Tutti Cadaveri (L’Arbre à Paroles, 2018), qui évoque non seulement la tragédie du Bois du Cazier mais plus largement les effets pervers de l’exploitation industrielle de l’être humain -
Bloody Mary : road movie pour Marilyn Monroe ( Ed. du Taillis Pré, 2019) qui met en cause, à travers une icône du cinéma américain des années cinquante et soixante, un modèle culturel qui fait de la femme la victime équivoque d’un système socio-médiatique implacable.

Un aperçu des différentes facettes de son œuvre, en ce compris des vidéos de ses performances avec des groupes rock, des lectures radiophoniques et des extraits d’interviews, mais aussi des exemplaires de livres d’artiste seront présentés tout au long de cette journée.

J’y serai présente avec mes livres, ainsi que mon dernier album CD « Être l’amour " 

40 auteurs y participent !

Le PROGRAMME 

11h00 Mots de bienvenue par Serge BUDAHAZI, bibliothécaire-responsable.
Présentation de l’invité d’honneur par C-L DESGUIN, auteur-collaboratrice du Salon.
Inauguration par un/des mandataire(s) de la Ville de Charleroi et 
 par Jean-François FUËG, Directeur général adjoint du Service général de l’Action territoriale de la FWB
11h30 Verre de l’Amitié du Bourgeon & de la Ferme du Printemps

Espace Mundaneum (salle 4) RENCONTRE AVEC LES AUTEURS 

14H00 Jean- Louis Cayla Journal onirique d’ un écrivain vain : un cheminement vers la société des écrivains

14h30 Franca ROSSI  Bipolaire, vous avez dit bipolaire ? (autobiographie romancée) 
15H00 Caroline Tapernoux Une femme d’extérieur (roman) & 
 Sophie De Baets Voyage au bout du burn-out (autobiographie)
 
16h00 Sylvain Wagnon  Pour une pédagogie solidaire  (plaidoyer pour une prise en compte des défis actuels par l’éducation et pour l’affirmation d’une boussole éthique à partir des principes de l’Education nouvelle.

Espace Yourcenar (salle 1) RENCONTRE AVEC LES AUTEURS :

13h30 Antonia Iliescu Alchimiquement vôtre – mes livres en quelques mots 

14H00 Daniel  GAYE Apophis, au clair de lune (roman)
14H30 Laurent Berger Tanière : un érotisme à fleur de lignes 
 (texte poétique illustré par Valérie Vanden Bulcke)
15H00 Eric Fagny Les Masques feuillus (roman policier érudit) et 
 SMS Si Mourir S’impose (roman sentimental entre Aiseau et Sambreville) 
16H00 Jean-Marc Glinne (ECEPS) Propos autour du livre électronique en question 
 (avec diaporama)

Espace Librarium (salle 8 caves) RENCONTRE AVEC UNE ARTISTE

11h-17h Genevève Vastrade expo  Bois de Pierre & Gravure Végétale (+ animation) 

Où? A la Bibliothèque Marguerite Yourcenar 
Château Bilquin-De Cartier
Adresse: Place du Perron, 38 à Marchienne (Belgique)

Tél: 071/31.58.89

                      https://www.quefaire.be/salon-du-livre-de-charleroi-1006509.shtml

                   

      

 

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Le Salon du Livre des Auteurs Namurois - Malonne 2019

https://salondulivrenamurois.wixsite.com/2019/dimanche-9-12

Antonia Iliescu en dédicace au Salon du Livre des Auteurs Namurois - Malonne 2019

Pour les détails:
http://larchedenae.unblog.fr/2019/10/28/evenements-du-decembre-2019-2/

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques-unes de mes pensées (citations)

* La profondeur est la seule dimension de l'âme.

* Chez l'homme, les plus hauts sommets de l'âme se trouvent dans les profondeurs.

* Pour celui qui aime, l'entier est le mieux compris quand on lui enlève sa partie. 

* La poésie c’est l’instant où je m’évade sans que personne ne me demande où je vais.

* La poésie c’est le lieu sacré de rencontre des âmes.

* Un œil sur le passé, l’autre sur le futur, je vis dans le présent.

* L’écriture est un confesseur indiscret.

* Il y a des gens en présence desquels on se sent seul et d’autres qui t’accompagnent même en leur absence.

* Quand la chance me sourit elle se cache bien.

* On ne démolit pas les montagnes sous prétexte qu’elles sont vieilles.

* Si le dicton "Aurea mediocritas" était vrai, le monde auquel nous appartenons devrait être un immense globe d'or avec quelques impuretés qui incarneraient les hommes de génie.

* Pour le mathématicien, Dieu est un axiome, pour le physicien Il est un état, pour le philosophe Dieu est une grande énigme, pour l’artiste Il est source d’inspiration, pour l'église Il est la source, pour le croyant Dieu est.

 

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"Poésies en gouttelettes - Épigrammes" Antonia ILIESCU

"Poésies en gouttelettes - Épigrammes" - Antonia ILIESCU

Bande annonce du livre "Poésies en gouttelettes - Épigrammes"  - Antonia ILIESCU

Curcubeul cu oameni (L'arc-en-ciel aux humains) en images

Curcubeul cu oameni (L'arc-en-ciel aux humains) en images

Synopsis pour "Curcubeul cu oameni" (L'arc-en-ciel aux humains) de Antonia Iliescu, Libra Vox, Bucuresti 2002 - livre illustré par l'auteure.

 

Ce i-am scris limbii române

Comme réponse à l’invitation d’Arthis – La Maison Culturelle Belgo-Roumaine, Radio-TV Arthis - (la IV-e Edition, du 25.08 au 02.09.2020), d’écrire à la Langue roumaine, j’ai écrit une épigramme, une poésie et quelques pensées:

De ziua ta (epigramă)
Limbă română, azi îţi spun :
Să ne trăieşti frumos şi demn !
Doar o condiţie îţi pun :
Să nu cumva să fii… « de lemn ».

__________________________

Mai sunt şi alte feluri de limbă, de exemplu :

Limba de metal este cea spoită cu topitură de metal lucitor, după meşteşugul spoitorilor-lingurari, care fac din lingura ruginită regina lingurilor. Limba de metal este limba preţioşilor: oratori, scriitori ori politicieni. Ea îmbracă sărăcia ideilor în haine frumoase, sclipitoare, care-ţi iau ochii. Dar odată dezbrăcată de “podoabe” rămâi în mână cu o idee schiloadă, uşoară ca o lingură ruginită, care îţi taie apetitul de lectură sau de audiţie.

Limba de catifea – asta, da! – este limba diplomaţilor, limba rotită de trei ori în gură înainte de a slobozi cuvântul. Dar este totodată şi limba fricoşilor şi a lingăilor.

Limba de cârpă este cea care te face să vorbeşti înfundat. Orice ai spune cu limba ta de cârpă rămâne undeva în fundul gâtlejului – nu ajunge niciodată în urechile cuiva. Cârpa nu vibrează şi plesnind din limba de cârpă, nici un sunet nu va mişca aerul din palatul gurii. Limba de cârpă este limba omului mort pentru societate.

Limba de cristal e pură, cu sonoritate de clopoţei, e limpede şi clară ca o apă de munte. Este şi limba copiilor care spun totul dintr-un foc. Limbă transparentă şi răcoroasă, lucioasă, curată şi plăcută ca rotunjimile carafei cu apă rece pusă pe masă, într-o după-amiază toridă de vară. Limba de cristal are totuşi un mare defect: este limba care se ciobeşte uşor şi-ţi poate tăia gâtul.

Limba de ceară este limba laşilor, a oportuniştilor şi a ipocriţilor, luându-şi forma convenabilă în funcţie de temperatura ambiantă. Când arde împrejur, ea se topeşte şi nu mai zice nimic.

Limba de miere (nu limba mieroasă!) este limba firească a oricărui popor, este o limbă născută, nu făcută. O recunoşti de îndată, căci îţi face bine când cineva ţi-o vorbeşte, mai ales când eşti departe de locul unde te-ai născut. Că-i miere de Ardeal, că-i miere de Moldova ori de Muntenia, mierea-i miere, toată e bună, toată e dulce, toată ne place şi ne fortifică. Fiindcă e naturală... Cu limbă de miere ai rostit pentru prima oară în viaţă cuvântul “mamă”, şi tot cu mierea pe buze vei rosti şi ultimele cuvinte: “Doamne, iartă-mă...”  Aceasta este definiţia limbii române!
________________________

Scrisoare limbii române
Pot uita gamele,
Dar niciodată muzica
Pot uita cuvintele,
Dar niciodată poézia
Pot să-ţi uit chipul,
Dar niciodată sufletul
Fiindcă el este doar
Muzică şi poezie.                                   (Antonia Iliescu - 30.08.2020)

Traduction:

Pour ton anniversaire (épigramme)
Langue roumaine, que tu sois
Digne et fraîche comme la rose !
Une seule exigence s’impose :
Que tu ne sois jamais… « de bois ».
____________________________
Lettre à la langue roumaine
Je pourrais oublier les gammes,
Mais jamais la musique
Je pourrais oublier les mots,
Mais jamais la poésie
Je pourrais oublier ton visage,
Mais jamais ton âme
Car elle n’est que
Musique et poésie.

(Antonia Iliescu - 30.08.2020)

 

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